La
tutelle des mineurs est un sujet sur lequel nous nous y attardons de plus en
plus souvent et d’une manière toujours plus détaillée ; chaque pays
définit ce concept dans ces lois nationales et s’engage pour qu’elles soient appliquées.
Au niveau international, ils existent des conventions qui poursuivent le même
but et qu’elles ont maintenant été ratifiées par la majorité des pays. Chaque
pays rédige ces lois dans sa propre langue nationale, la traduction de règlements
et conventions occupe un rôle pas négligeable ou plus précisément déterminant,
dans la définition des objectifs poursuivis et à poursuivre. On croit unanimement
et jamais il ne se lève le plus petit doute sur la correction des traductions officielles ;
on pense qu’elles seront surement fidèles au texte original. Il est presque
toujours ainsi, mais pas toujours.
Il existe en Europe un pays qui dénature les
idées exprimées par les conventions pour couvrir systématiquement le
bouleversement de valeurs sur lequel se base sa propre société. En Allemagne «
l’intérêt supérieur du mineur », le « bien de l’enfant » la « mise en danger du
mineur » ne correspondent pas aux concepts de référence que nous connaissons.
En Allemagne, où la natalité est décroissante depuis la fin de la guerre et où
la population se réduira de 15 millions d’habitants dans les prochaines
décennies, le moindre enfant représente l’avenir économique du pays. Le
gouvernement allemand, traditionnellement et culturellement prévoyant et
planificateur, est bien conscient de ce danger et s’est organisé pour qu’aucun
enfant ne laisse jamais l’Allemagne (grâce au règlement Européen 2201/2003 ils suffisent
6 mois de séjour en Allemagne pour que sa juridiction obtienne la compétence,
c’est-à-dire prend possession du mineur) et pour interrompre radicalement
chaque contact avec le ou les parents étrangers.
Comment
? En agissant avec le but qui n’est pas celui de défendre l’intérêt supérieur
du mineur , mais le Kindeswohl,
c’est-à-dire le bien être de la communauté allemande à travers l’enfant. Le mot
Kindeswohl signifie précisément «
bien de l’enfant », mais comme pour tous les mots, le vrai sens est donné par
l’idée qu’il exprime; en d’autres termes le mot est comme l’enveloppe ou la
boîte qui contient une idée déterminée; si nous mettons cette idée en boîtes de
différentes couleurs (les diverses langues) il ne change pas, mais si dans des
boîtes égales nous y mettons des choses différentes (les idées tel que « le
bien de l’enfant ») nous sommes devant un enchevêtrement.
En
Europe l’enchevêtrement se fait en Allemagne. Dans ce pays, l’élément le plus
important est la relation entre le mineur et l‘Etat allemand, aussi au
détriment de la relation entre le mineur et ses parents étrangers (ou son
parent étranger, en cas de couples mixtes qui se séparent).
Que signifie « relation entre le mineur et l’état Allemand » ? Cela signifie que l’Etat allemand à travers une administration de la jeunesse qui s’appelle Jugendamt et qui indique au juge aux affaires familiales les décisions à prendre, s‘active toujours pour faire en sorte que les enfants qui résident en Allemagne, parlent seulement la langue Allemande, regardent les autres pays avec une sorte de mépris, mais surtout ne maintiennent aucun contacts avec la famille qui ne vit pas en Allemagne, pour qu’ils ne pensent jamais d’aller vivre ailleurs. De la « boîte » dont on parlait plus haut et qui contient l’idée du « bien être de l’enfant » a été enlevé la contribution que donne la famille à une croissance équilibré des mineurs et a été remplacé avec l’Etat allemand et ses multiples administrations.
Que signifie « relation entre le mineur et l’état Allemand » ? Cela signifie que l’Etat allemand à travers une administration de la jeunesse qui s’appelle Jugendamt et qui indique au juge aux affaires familiales les décisions à prendre, s‘active toujours pour faire en sorte que les enfants qui résident en Allemagne, parlent seulement la langue Allemande, regardent les autres pays avec une sorte de mépris, mais surtout ne maintiennent aucun contacts avec la famille qui ne vit pas en Allemagne, pour qu’ils ne pensent jamais d’aller vivre ailleurs. De la « boîte » dont on parlait plus haut et qui contient l’idée du « bien être de l’enfant » a été enlevé la contribution que donne la famille à une croissance équilibré des mineurs et a été remplacé avec l’Etat allemand et ses multiples administrations.
Au Parlement et en Commission Européenne nous discutons de ce problème depuis des années, omis et bien caché par les Allemands. Il ne nous reste que de vous donner un conseil : n’allez pas en Allemagne avec vos enfants et informez-vous bien avant de décider de devenir parent d’un enfant Franco-allemand.
Pour conclure
nous vous signalons une vidéo tournée dans de nombreuses langues (dans l’ordre
Anglais, Allemand, Italien, Français, Espagnol et Portugais) et qui provient de
l‘Allemagne : http://www.youtube.com/watch?v=zh5-GRm4QNo&feature=youtu.be
Dr.ssa Marinella Colombo
Traduction de Grégory Brunet
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